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La marchande de foie -  Chanson hebdomadaire -  La pauvre enfant Des vacances comme ça...
   4 Saisons -  Chanson porno -  La galette des rois - Chacun son truc
Le silence -  Paris -  Les conciliabules -  Joli mois de mai  

 

La Marchande de foie
(paroles et musique : traditionnel)

Il était une fois
Une marchande de foie
Qui vendait du foie
Dans la ville de Foix

Elle se dit : « Ma foi,
C’est la première fois
Que je vends du foie
Dans la ville de Foix ! »



Chanson hebdomadaire
(paroles et musique : Julien Petitjean)

L’un dit que nous sommes mardi que nous sommes mardi
L’un dit que nous sommes mardi que nous sommes mardi
Mais l’autre m’a dit que nous sommes lundi
Mais l’autre m’a redit que nous sommes lundi

C’est donc ainsi que se mène une semaine
C’est donc ainsi qu’une semaine se mène

C’est à ma mère que dit celui-là qu’on est jeudi
C’est à ma mère qu’redit celui-là qu’on est jeudi
Mais moi je dis je dis je dis qu’on est mercredi
Mais moi je dis je dis je dis qu’on est pas jeudi

C’est donc ainsi que se mène une semaine
C’est donc ainsi qu’une semaine se mène

Tu as acheté cinq chemises samedi
Tu as acheté cinq chemises samedi
Est-ce que ça te dirait de me les vendre, dis?
Est-ce que ça te dirait de me les vendre, dis?

C’est donc ainsi que se mène une semaine
C’est donc ainsi qu’une semaine se mène

Si ça me dit de te les acheter
Si ça me dit de te les acheter
C’est que cinq chemises font dix manches
C’est que cinq chemises font dix manches

C’est donc ainsi que se mène une semaine
C’est donc ainsi qu’une semaine se mène



La pauvre enfant
(paroles et musique : Julien Petitjean)

C'est dans une famille très pauvre de paysans
Qu'il y a sept cents ans naquit la pauvre enfant

Sa mère rendit l'âme en la mettant au monde
Son père la traita d'une façon immonde

La viola dans un coin quand elle n'eut que dix ans
Elle mit bas honteuse un monstre répugnant

Il avait quatre bras une senteur bestiale
A la place du nez les parties génitale

Tout les gens du village la crurent ensorcelée
Chacun sur son passage se sauvait apeuré

Son père ayant omis de payer au seigneur
Denier lui étant dû fruit de son dur labeur

Un matin au château le serf fut emmené
Par le courroux du prince les mains lui furent coupées

Privé de son travail le labour de la terre
Sa pauvre enfant si jeune fut contrainte de le faire

Le labeur fut très rude la récolte frugale
La misère empira et l'hiver fut glacial

Ne pouvant plus payer le denier au seigneur
Le père fut pendu et la fille exilée

Avec son enfant monstre comblée de désespoir
Elle trouva refuge sur un autre terroir

Mais un jour de tempête dans sa treizième année
Par sa propre charrue elle périt écrasée



Des vacances comme ça...
(paroles et musique : Julien Petitjean)

Quand arrive le mois de juin
Des qu’on a r’çu les carnets de notes
On passe en CE1 c’est bien
Mais une bonne paire de calottes
De la part d’un papa furieux
Parc’qu’on est pas l’premier d’la classe
Moi je trouve que c’est dégueulasse
A chaque trimestre il faut faire mieux

Mais après tout j’m’en fous j’me dis
Voilà deux mois et d’mi d’vacances
Pendant lesquelles on s’dit : « finis
Les punitions, l’histoire de France
Les règles de grammaire les dictées,
Les interros et le piquet »
En plus le dernier jour on peut
En classe ramener des jeux !

Des vacances comme ça j’te jure
C’est vraiment pas une sinécure
Moi je préfère l’école
Et ne crois pas que je rigole

Quand arrive le mois de juillet
On s’dit « super j’fais qu’il me plaît ! »
Mais maman me donne plein d’boulot
En m’faisant un drôle de cadeau
Ce satané cahier d’vacances
Deux heures par jour ça c’est pas d’chance
Mais après je peux aller jouer
Avec mes copains d’à côté

A 7 heures faut déjà rentrer
Parce que c’est l’heure d’aller manger
Sur la terrasse ce qui implique
Qu’on s’fasse bouffer par les moustiques
Les voisins presque tous les soirs
Font un barbecue et du bruit
Nous asphyxient et font la foire
Se calment rarement avant minuit

Des vacances comme ça j’te jure
C’est vraiment pas une sinécure
Moi je préfère l’école
Et ne crois pas que je rigole

Et quand arrive le mois d’août
On doit partir en colonie
On fait les valises et en route
On prend le car pour l’Italie
Déjà là, ça commence très fort
On a tous le mal des transports
On dégueule pendant tout l’voyage
Au détour du moindre virage

A l’arrivée, on oublie tout
La monitrice est vachement bonne
Mais la cantine c’est pas l’Pérou
J’dirais même qu’on nous empoisonne
Des randonnées pendant trois s’maines
Et les pieds parsemés d’ampoules
Les courbatures les coups d’soleils
Les sandwitchs aux fourmis c’est cool

Des vacances comme ça j’te jure
C’est vraiment pas une sinécure
Moi je préfère l’école
Et ne crois pas que je rigole

Quand arrive le mois d’septembre
C’est à c’moment qu’il faut se rendre
Avec maman pour la rentrée
Au supermarché pour acheter
Toutes les fournitures prescrites
Par la maîtresse, notre instit’
Pour pouvoir en bonne et due forme
Reprendre le chemin d’l’école

A moi les stylos, les cahiers
Des feutres de toutes les couleurs
Un compas, une ardoise des craies
Un beau tube de colle des classeurs
Une trousse et un agenda
Un maillot d’bain pour la piscine
J’suis sûr qu’avec mon beau cartable
J’vais faire craquer toutes mes copines

Des vacances comme ça j’te jure
C’est vraiment pas une sinécure
Moi je préfère l’école
Et ne crois pas que je rigole



4 Saisons
(paroles et musique : Julien Petitjean)

En automne y’a les feuilles qui tombent
En hiver il y a de la neige
Au printemps y’a les fleurs qui poussent
Et en été y’a du soleil

En automne y’a les feuilles qui tombent
En hiver il y a de la neige
Au printemps y’a les fleurs qui poussent
Et en été y’a du soleil

Au printemps y’a les feuilles qui tombent
En été il y a de la neige
En automne y’a les fleurs qui poussent
Et en hiver il y a du soleil

Au printemps y’a les feuilles qui tombent
En été il y a de la neige
En automne y’a les fleurs qui poussent
Et en hiver il y a du soleil



Chanson porno
(paroles et musique : Julien Petitjean)

Mater une belle gonzesse
Qui passe dans la rue
Avec délicatesse
Lui mett’la main au *§ù%#&
Des plaisirs comme ça
Ne se refusent pas

Mais se faire *§ù%#&
Alors ça, non ! jamais
Mais se faire *§ù%#&
Alors ça, non ! jamais

Prétextant l’inviter
Pour lui offrir un verre
Toute la nuit la *§ù%#&
Par devant par derrière
Ca peut pas faire de mal
C’est même un vrai régal

Mais se faire *§ù%#&
Alors ça, non ! jamais
Mais se faire *§ù%#&
Alors ça, non ! jamais

Se retrouver tête bêche
Elle me *§ù%#& je la *§ù%#&
Bouffer d’la *§ù%#&
C’est un festin royal
Une délectation
A en perdre la raison

Mais se faire *§ù%#&
Alors ça, non ! jamais
Mais se faire *§ù%#&
Alors ça, non ! jamais

Prend’son *§ù%#& en levrette
Il n’y a rien de plus chouette
Et par en d’sous ses *§ù%#&
Saisir à pleines mains
Un moment délicieux
Pour rendre un homme heureux

Mais se faire *§ù%#&
Alors ça, non ! jamais
Mais se faire *§ù%#&
Alors ça, non ! jamais

Pour finir en beauté
Faites la s’retourner
Pour enfin pouvoir faire
Une *§ù%#& de *§ù%#&
Le paradis sur terre
S’obtient de cette manière

Mais se faire *§ù%#&
Alors ça, non ! jamais
Mais se faire *§ù%#&
Alors ça, non ! jamais

Sentir la sauce monter
Pour s’extraire du *§ù%#&
Envoyer la *§ù%#&
Sur son visage ravi
Un savoureux régal
Pour une fille qui *§ù%#&

Mais se faire *§ù%#&
Alors ça, non ! jamais
Mais se faire *§ù%#&
Alors ça, non ! jamais

Se faire *§ù%#&
Le matin au réveil
Et recommencer tout
A nouveau comme la veille
Ca met de bonne humeur
Au moins pour quelques heures

Mais se faire *§ù%#&
Alors ça, non ! jamais
Mais se faire *§ù%#&
Alors ça, non ! jamais

Une fois soulagé
Lui faire prendre la porte
Même si elle veut rester
Que le diable l’emporte
Le repos est si doux
Jusques au prochain coup

Mais se faire *§ù%#&
Alors ça, non ! jamais
Mais se faire *§ù%#&
Alors ça, non ! jamais



La galette des rois
(paroles et musique : Julien Petitjean)

L’an passé mangeant la galette
Des rois j’enviais celui
Qui était tombé sur la fève
Alors qu’cette année ci

Si vous avez la fève, riez
Mais si je l’ai pleurez
Si vous avez la fève, riez
Mais si je l’ai pleurez

On m’a r’servi une autre part
Pour retenter ma chance
Quand on m’apporta une carte
D’un ami en vacances

Au Havre il ne fait pas beau
M’écrit-il brièv’ment
Au Havre il ne fait pas beau
M’écrit-il brièv’ment

Mais en finissant de manger
Mon morceau de galette
Pensant tout espoir envolé
D’être le roi d’la fête

J’eus un coup d’pot incroyable
J’avais enfin la fève !
J’eus un coup d’pot incroyable
J’avais enfin la fève !

Quelqu’un me posa la couronne
Sur la tête et du reste
J’ui ai dit qu’elle n’était pas bonne
La galette et les restes…

Allions les donner au chat qu’on
Entendait faire « miaou »
Allions les donner au chat qu’on
Entendait faire « miaou »

On accepte en bronchant un peu
Ce triste gaspillage
« C’est dommage mais tout d’même mieux
Que d’attraper la rage ! »

O docte, ô brillant convive
Vous avez bien raison
O docte, ô brillant convive
Vous avez bien raison

Sous un auvent bringuebalant
Se trouvait notre chat
Rêvant de manger les restants
De la galette des rois

A notre demande et sans bruit
Il vint pour les manger
A notre demande et sans bruit
Il vint pour les bouffer

 



Chacun son truc
(paroles et musique : Julien Petitjean)

Avec David, on prend du bide
Avec Gérard, c’est plus rare
Avec Serge, on gamberge
Avec Adèle, on est fidèle
Avec Benoît, on casse les noix
Avec Clément, tout l’monde ment
Avec Bernard, on est peinard
Avec Chantal, tout est fatal
Avec Geneviève, on a d’la fièvre
Avec Basile, on s’fait d’la bile

Et avec moi
On fait des rîmes

Avec Philippe, on met des fripes
Avec Guillaume, y’a plein d’mômes
Avec Rémi, on est ami
Avec Stéphane, les fleurs elles fanent
Avec Angèle, y’a tout qui gèle
Avec Viviane, on ricane
Avec Agathe on fait d’la pâte
Avec Gaston, on est glouton
Avec Claude, on maraude
Et avec Hugues, on fait une fugue

Et avec moi
On fait des rîmes

Avec Patrice, on est pas triste
Avec Roméo, on fait du rodéo
Avec Nestor, on a pas tort
Avec Romain, on s’lave les mains
Avec Casimir, on va vomir
Avec Rodrigue, on navigue
Avec Robert, on boit d’la bière
Avec Abdul, on mange des moules
Et avec Tchang, on mange des mangues
Avec Eric, on gagne du fric

Et avec moi
On fait des rîmes

Avec Joseph, on met des pattes d’eph
Et avec Georges, y’a un rouge-gorge
Avec Valérie, tout l’monde rit
Avec Sébastien, on entretient
Avec Prudence, on fait d’la danse
Avec Maxime, on décime
Avec Gisèle, on a des ailes
Avec Solange, tout est étrange
Avec Sophie, on se méfie
Avec Hervé, on est énervé
Avec Luc, on met une perruque
Avec Raoul on met une cagoule
Avec Hercule on articule
Avec Denise, on s’fait la bise
Avec Nathalie, on fait son lit
Avec Ginette on est pas net
Avec Luce on a des astuces
Avec Brigitte, on s’agite
Avec Thérèse, on est obèse
Avec Monique, on panique
Avec Christine on termine
Avec Hélène… on tricotte

Et avec moi
On fait des rîmes

Ah ben zut c’est d’jà fini!



Le silence
(paroles et musique : Julien Petitjean)

Le silence est d’or
Quand y’en a je dors !
J’aime à l’écouter
Les oreilles fermées

J’aime bien le bruit
Quand c’est moi qu’en fais
Mais quand c’est autrui
Davantage j’en fais

Quand il n’y a pas d’bruit
Il y a du silence
Quand il y a du bruit
Il n’y a plus d’silence

J’vous parle du silence
En faisant du bruit
Mais en son absence
Vous n’auriez rien ouï

Le quatorze juillet
Avec les pétards
Et l’feu dentifrice
Le silence est mort

Des gens déchaînés
Sous l’bruit des fanfares
C’est le sacrifice
De ce bien si rare

 



Paris
(paroles et musique : Julien Petitjean)

J’ai été avec papa maman
Visiter la capitale
Ce fut un voyage étonnant
Un enchantement total

J’ai voulu voir le président
On m’a dit qu’il n’avait pas l’temps
J’ai voulu voir l’premier ministre
On m’a dit qu’il était bien triste

Alors on est allé au Louvre
Pour la Joconde admirer
Voir si vraiment elle louche
Non, je n’avais pas rêvé

J’ai insisté pour qu’on se rende
Au dessous d’la pyramide
Voir si y’avait la momie de
François Maurice Mittérand

J’parie qu’tu n’as pas ri
Ou par inadvertance
Par là bas ou par ici
Visiter Paris quelle chance

On a maté au Champ de Mars
Les dessous de la dame d’acier
Pour en déduire que cette garce
De slips ne porte jamais

On est allé place d’La Concorde
Pas pour y sauter à la corde
Mais pour voir si tout concordait
‘Vec c’qu’on a vu à la télé

On s’est rendu comme convenu
Sur la place de l’étoile
Pour que le marbre nous dévoile
Le nom du soldat inconnu

On a vu l’opéra Bastille
On y a tous attrapé froid
J’ai participé malgré moi
A la prise de la pastille

J’parie qu’tu n’as pas ri
Ou par inadvertance
Par là bas ou par ici
Visiter Paris quelle chance

J’ai voulu aller rue Saint Denis
Pour y admirer les putes
Papa m’a dit t’es trop petit
Pour avoir droit à une turlutte

Alors on est allé s’coucher
Dans un hôtel tout dégueulasse
On a dormi sans se douter
Que c’était un hôtel de passes

J’y ai rêvé qu’nous nous trouvions
Mangeant dans un grand restaurant
Giscard sans son accordéon
Y dînait avec Mittérand

Un drôle de plat on leur servit
De la soupe une mouche dedans
Soudain Giscard l’avale et rit
Tandis qu’François l’imite et rend

J’parie qu’tu n’as pas ri
Ou par inadvertance
Par là bas ou par ici
Visiter Paris quelle chance



Les conciliabules
(paroles et musique : Julien Petitjean)

Les conciliabules éthérés
Dans la nuit misanthropique
Se tinrent sous une lumière blafarde
Dans un sanctuaire polymorphe.
Des cliquetis sarcastiques résonnaient
Dans cet imbroglio cataleptique
Dont le seul échappatoire se trouvait être
Un cumulo-nimbus blasphématoire.

Tandis que des bigorneaux factices
Sécrétant une glaire immaculée
Tels des pestiférés taciturnes équestres
Laissant entrevoir un palindrome cynique,
S’intercalaient subrepticement sous une clepsydre
Des protozoaires partiellement ankylosés
Qui s’éclipsèrent sous une infrastructure tectonique
Dans un fatras incongru d’extrême onction.

Sur un écran tactile en celluloïd
S’inscrivit en lettre de sang stigmatique
L’épitaphe post mortem de l’hédoniste noctambule
A la manière obsolète d’un leitmotiv anachronique
Pouvant s’avérer être un antagonisme exégète
A ce spectre éphémère et funestement grandiloquent
Rappelant irrévocablement la parthénogenèse troglodyte
Induite par la bipolarité de ces interférences isotropes.

Celles-ci furent séquentiellement centralisées
Sur la matrice d’un catadioptre anaphylactique
Avant d’être juxtaposées à un cloporte philanthrope.
La globalité de son génome, comme par mimétisme
Lui fit atteindre le paroxysme de la schizophrénie
En souscrivant l’acception de locutions prépositives
Pour les associer furtivement à des catachrèses jubilatoires.
Sa nyctalopie rétracta le plasma de cette nuit d’équinoxe.

Le vestibule globulaire se démantibula
Laissant place à un amas spongiforme résiduel
Témoignant d’une pondération rétroactive.
Son déphasage dubitatif le convainquit à fustiger
La perception extra sensorielle du profanateur salace
Outrageusement intempestif quoique virtuellement tacite.
Mon visage tentaculaire finit par se transfigurer
Sous l’effet fatidique d’atroces convulsions spasmodiques.

Leur sagacité intempestive les fit m’énoncer
L’axiome de cet endocrinologue féru d’astrophysique
Qui stipulait en substance que toute oligarchie comparse
Attise la convoitise des ovipares polypeptidiques
A l’égard de ces pseudo pastiches orthorhombiques
Dont le microcosme plurivoque défalque outrageusement
Les pithécanthropes introvertis dont la désuétude conceptuelle
Occulta anticonstitutionnellement la crédibilité de leur existence iconoclaste.



Joli mois de mai
(paroles et musique : Traditionnel)

Joli mois de Mai
Quand reviendras-tu
M’apporter des feuilles
M’apporter des feuilles

Joli mois de Mai
Quand reviendras-tu
M’apporter des feuilles
Pour me torcher l’cul ?


 

 

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